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Conjoncture : l’industrie enregistre des demandes soutenues

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Pour sa note de conjoncture de janvier 2022, la Banque de France fait état d’un double effet pour les industries d’Auvergne-Rhône-Alpes : des carnets de commandes plutôt fournis mais des ralentissements dans la production pour cause d’absentéisme lié à la pandémie et de difficulté dans l’approvisionnement des matières premières.

C’est un casse-tête pour les industriels régionaux et quasiment toutes les branches sont concernées. « L’activité a été perturbée en ce début 2022 par la diffusion de plus en plus large du variant Omicron entraînant de nombreux cas d’absentéisme. Néanmoins, la production industrielle a légèrement progressé et le rythme des livraisons s’est accéléré. Le taux d’utilisation des capacités de production a pris un point en janvier et a retrouvé sa moyenne de long terme à 79 % », commente la Banque de France. Elle évoque aussi des chefs d’entreprise « aux prévisions favorables pour les semaines à venir avec une progression annoncée dans l’ensemble des secteurs interrogés. »

Dans le détail, le secteur de la métallurgie subit de plein fouet l’absentéisme, les métiers ne sont pas télétravaillables, et souffre d’approvisionnements toujours incertains alors que « les carnets de commandes sont consistants ». Les stocks de produits finis sont « à peine suffisants ».

Dans le domaine de la fabrication de produits en plastique, « la demande continue de progresser, notamment en provenance de l’étranger », ce qui a contribué à redresser la production en janvier. La hausse du prix des matières premières s’est répercutée sur les prix de vente, nettement réévalués. La Banque de France parle de « carnets de commandes confortables et d’une activité qui devrait se maintenir si les contraintes d’approvisionnements se tassent.»

Pour la fabrication de denrées alimentaires et de boissons, un secteur fortement représenté dans la Drôme, la conjoncture est identique aux autres secteurs industriels : les prix des énergies, des ingrédients et des emballages s’apprécient fortement ce qui a conduit à « un léger repli de la production en dépit d’entrées de commandes dynamiques ». Les hausses ne semblent pas avoir été répercutées sur les prix de vente. « Les carnets de commandes sont corrects et la production devrait s’améliorer à court terme », selon les dirigeants interrogés par la Banque de France.

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