Tinygloo réinvente les jeux de plein air

« Comment n’y avons-nous pas pensé plus tôt ? » s’amusent Johan Gadd et Jeroen Schuyleman, directeurs généraux associés de Tinygloo. Après une rencontre dans le cadre d’un coaching, ces deux consultants en développement commercial ne se sont plus quittés ! Depuis avril 2021, ils dirigent officiellement la société Tinygloo, basée à Hauterives, dont l’activité consiste à revendre des structures en forme d’igloos entièrement fabriquées au Canada. Une drôle d’idée, soufflée par le fils de Johan, résidant au pays des caribous. « Lorsque mon fils m’a envoyé la photo de l’igloo, j’ai tout de suite accroché avec ce produit qui n’existe nulle part ailleurs. Nous avons alors contacté le fabricant canadien - l’ancien champion de ski Eric Villiard - qui nous a raconté son histoire : il avait été lui-même enseveli par un igloo dans son enfance. D’où la mise au point de cette structure rigide, en résine de PEHD (du plastique recyclable), particulièrement résistante au poids. »

Rapidement, les entrepreneurs se mettent d’accord sur un modèle de distribution. Outre le site marchand, ils décident de rendre le produit visible là où se trouvent les utilisateurs potentiels : offices de tourisme, écoles de ski, de vacances… L’hiver dernier, ce sont plus d’une centaine d’igloos en provenance du Canada qui ont atterri en France, principalement dans les stations alpines. « Notre objectif est de désaisonnaliser l’igloo en l’introduisant dans des structures telles que des micro-crèches, chez les particuliers. Le produit offre en effet un côté ludique et pédagogique avec des entrées modulables qui permettent de créer des labyrinthes et des conditions de jeu astucieuses. »

Tinygloo vise 1 500 à 2 000 équipements igloos d’ici 2023-2024, soit un container par mois, et la TPE espère à terme rayonner sur l’ensemble de l’Europe. Tinygloo est déjà présente en France et en Suisse, d’ici l’automne en Allemagne, Autriche et bientôt en Scandinavie. Lorsque ces volumes seront atteints, les dirigeants projettent d’intégrer la fabrication en France et pouvoir ainsi enrichir la gamme de nouveaux articles et accessoires assurant la poursuite du développement.