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Animatrice : Émilie BALLAND

Émilie BALLAND
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Quelles tendances pour cette rentrée ?

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La liste des défis que les entreprises doivent affronter en cette rentrée est particulièrement longue. Entre urgence climatique, pouvoir d’achat, crise énergétique, marché du travail sous tension ou encore inflation, les entreprises subissent les conséquences de la crise sanitaire mais aussi géopolitique.

Pour y faire face, c’est comme souvent vers la RSE qu’il faudra se tourner. Trois tendances fortes semblent ainsi émerger pour ces prochains mois : la sobriété énergétique, la Qualité de Vie au Travail et le climat.

Développer la Qualité de Vie au Travail pour répondre aux enjeux de recrutement

Alors que la guerre des talents fait toujours rage, près de la moitié des entreprises françaises peinent à recruter des profils adaptés

Si la crise sanitaire a fortement accéléré la quête de sens des salariés, elle a également augmenté leurs exigences vis-à-vis des entreprises qu’ils rejoignent. Celles-ci doivent travailler leur attractivité et leur marque employeur afin d’adopter une image d’entreprise dans laquelle il fait bon vivre. Cela passe évidemment de plus en plus par sa capacité à répondre aux enjeux climatiques, sociaux et sociétaux. Les engagements d’entreprise feraient même partie des critères de bien-être les plus importants, selon une enquête en juin dernier.

L’attractivité ne constitue pas le seul défi puisqu’une fois attirés, ces collaborateurs doivent être fidélisés. En 2022, on recense près de 520 000 démissions par trimestre, un chiffre particulièrement haut propre au phénomène de grande démission qui a débuté aux États-Unis. 

Alors pour cultiver les talents, pas de recette miracle. Il faut mettre à leur disposition un cadre de travail adapté à leurs besoins et attentes, des bureaux confortables ainsi que des possibilités de s’engager ou de se former, notamment aux enjeux climat. Dans un sondage en juin, 4 actifs sur 10 envisagaient de changer d’emploi pour un travail qui aurait plus de sens. Ce sens prend notamment en compte l’utilité des missions par rapport à l’intérêt général, la cohérence avec les valeurs du collaborateur ainsi que la contribution de ces missions à son développement personnel.

Organiser la sobriété énergétique plutôt que la subir

Parmi les défis de cette rentrée figure également celui lié au coût de l’énergie. À la fois enjeu économique, social et climatique, l’énergie doit voir son utilisation réduite de 10 % en deux ans en France.

Alors que les principaux fournisseurs d’énergie appelaient déjà à la sobriété énergétique générale fin juin, c’est aujourd’hui le gouvernement qui somme les entreprises d’établir leur propre plan de sobriété pour apprendre à mieux maîtriser leur consommation d’énergie. Et pour cause, en cas de réelles difficultés d’approvisionnement, les entreprises seront les premières touchées par un rationnement. Les Français attendent dans tous les cas des entreprises qu’elles s’engagent sur la voie de la sobriété énergétique, c’est selon eux à elles de montrer l’exemple.

Alors pour développer une sobriété choisie organisée et non subie, cette sobriété énergétique doit constituer un choix collectif. Il s’agit de l’incarner à tous les niveaux de l’entreprise, d’établir son plan énergétique en prenant en compte les collaborateurs et en les accompagnant eux aussi vers l’adoption de mobilités plus propres, vers de nouvelles façons de travailler, vers la généralisation du télétravail. 

Pour intégrer ces enjeux énergétiques sur le temps long au sein de l’entreprise, mais aussi dans sa gouvernance, chaque entreprise doit nommer un ambassadeur de la sobriété, une personne en mesure de piloter le plan et de garantir sa bonne compréhension au sein de l’entreprise.

Lutter contre le réchauffement climatique, un combat encore plus d’actualité

Incendies, canicules, sécheresses… Les phénomènes météorologiques extrêmes de cet été nous rappellent encore une fois l’urgence d’adapter nos manières de produire et de consommer. 

Pourtant, selon une étude, les engagements actuels de réduction d’émissions de gaz à effet de serre des entreprises des pays du G7 les placent sur une trajectoire de 2,7 degrés de réchauffement. Un constat qui tranche d’autant plus avec la récente décision du fondateur de la marque Patagonia de faire don de son entreprise à la nature. Mais il y a malheureusement peu de chances que ce geste entraîne un effet boule de neige auprès d’autres milliardaires. En parallèle, en Suède, 227 entreprises ont signé un texte appelant les politiques à agir pour la transition écologique.

C’est en prenant en compte le risque que le changement climatique fait peser sur les entreprises que celles-ci réaliseront d’autant plus l’urgence de s’engager. D’autant qu’il est également urgent de s’adapter aux conséquences d’ores-et-déjà subies du réchauffement climatique. Et pour cause, en France, le budget d’adaptation a tout de même été estimé à au moins 2,3 milliards d’euros par an.

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